Messes télévisées
Bénédiction des sacs d’école
La diffusion des messe télévisées* recommencera le dimanche 11 septembre lors de la bénédiction des sacs d’école à l’église Très-Sainte-Trinité.
Bénédiction des sacs d’école :
Dimanche 11 septembre
9 h 30 à l’église Saint-Michel
9 h 30 à l’église Saint-Pierre
11 h à l’église Très-Sainte-Trinité
Célébrations liturgiques
|
BAPTÊMES
Sont reçus par le baptême et nous leur souhaitons la bienvenue dans la communauté chrétienne :
Cedric Besner
fils de Rachel Young et de Patrick Besner
Angelika Calazana
fille de Briggitte Calazana Lizarazu
Adriano Calcara
fils de Véronique Roy-Boyer et de Francesco Calcara
Elliot Chayer
fils de Vanessa Ranger et de Vincent Lalancette-Chayer
Alexis De Leto
fils de Roxanne Michaud et de Louis Sébastien De Leto
Noah Manuel Do Vale
fils de Jessica-Rose Melo et de Nelson Sousa Do Vale
Vadex-Ludnilla Justine Fodouop
fille de Georgette Temgoua Yofack et d’Honoré Fodouop
Raphael Montero
fils de Sabrina Proulx et d’Adonis Montero-Almanzar
Mathys Nantel
fils d’Isabelle Pontie et de Stéphane Nantel
Jade Rondeau-Tremblay et Juliane Rondeau-Tremblay
filles de Jessica Jasmin et de Jonathan Rondeau-Tremblay
Félicitations aux parents, marraines et parrains.
|
Mariage
Ils se sont unis par le mariage religieux ce samedi 3 septembre : Maria Lilian Alcaraz et Jérémie Pilon. Toutes nos félicitations pour cette merveilleuse union et nous leur souhaitons joie, amour et bonheur pour toujours.
|
Décès
Sont retournés dans la maison du Père céleste :
M. Normand Dupuis
En ce jour du 16 août 2022 est décédé monsieur Normand Dupuis à l’âge de 86 ans, né à Sainte-Thècle le 9 février 1936. Il laisse dans le deuil son épouse Yvette Delisle, ses enfants André (Lilianne), Gilles (Pauline), Pierre (Anne), Hélène, Jean (Josée) et Lucie, ses petits-enfants, ses arrière-petits-enfants, ses sœurs Madeleine et Thérèse, son beau-frère Normand (Ginette), ses belles-sœurs ainsi que de nombreux parents et amis.
Les funérailles auront lieu le samedi 10 septembre 2022 à 11 h en l’église Très-Sainte-Trinité La famille recevra les condoléances à l’église dès 10 h.
Mme Yvette Bertrand
|
Disciple missionnaire
pour créer le bonheur…
j’ai des mains qui bâtissent le Royaume !
Comme pour les deux dernières années pastorales, notre thème pastoral pour l’année 2022-2023 conserve la perspective d’une Église en sortie, de notre responsabilité de disciple-missionnaire et des Béatitudes. Mais il met l’accent sur les mains qui bâtissent le Royaume de Dieu, royaume de justice et de paix. Voilà pourquoi les deux Béatitudes de référence sont celles des « affamés et assoiffés de justice » (Mt 5,6) et des « artisans de paix » ( Mt 5,9).
Comme le disait le pape François à l’audience générale du 21 janvier 2020, les Béatitudes sont la carte d’identité de la personne qui veut se faire disciple du Christ. La personne de foi chrétienne se doit d’être une affamée et une assoiffée de justice. Aujourd’hui, parler de justice, c’est d’abord parler de justice sociale avec ses éléments fondamentaux de respect des droits humains, de l’égalité salariale et de partage équitable des biens de la terre. Ce sens de justice est primordial et est sous-entendu dans l’idée biblique où désirer la justice est en tout premier lieu chercher Dieu. C’est faire tout ce que Dieu réclame et adopter une conduite conforme à la volonté de Dieu, ce qui couvre nos rapports avec Dieu et aussi nos rapports avec les autres. En effet, faire la volonté de Dieu, c’est faire en sorte qu’Il soit premier dans ma vie mais c’est aussi le rendre vivant et visible par des gestes concrets et des actions tangibles de partage, de pardon, de lutte pour la justice et de dénonciation des injustices qui blessent l’humanité. Comme l’écrit si bien le pape François, « une telle justice commence à devenir une réalité dans la vie de chacun lorsque l’on est juste dans ses propres décisions, et elle se manifeste ensuite quand on recherche la justice pour les pauvres et les faibles » (Soyez dans la joie et l’allégresse, Exhortation apostolique Gaudete et Exsultate, n. 79). Notre société a un besoin urgent d’équité, de vérité et de justice sociale; comme disciples du Christ, nous devons en être les proclamateurs et les promoteurs.
Mon identité de chrétien et de chrétienne me conduit aussi à être artisan de paix. Cela signifie d’abord faire la paix en soi, vivre avec cette liberté intérieure de personne blessée mais aimée de Dieu et sauvée en Jésus Christ. Don de Dieu et fruit de l’Esprit, cette paix intérieure permet de faire naître la paix qui concerne nos relations avec les autres et la nature, et qui est faite de tolérance, d’harmonie, d’entente, de réconciliation, de douceur et de protection de l’environnement. Comme il n’y a pas de paix sans justice, être un artisan de paix veut dire s’engager à réparer les injustices faites aux pauvres et aux opprimés, rétablir la paix en faveur de personnes victimes du désordre social, être des « raccommodeurs » au sein des situations conflictuelles. Cette béatitude sur la paix parle d’action, d’implication personnelle et collective. En effet, la personne artisane de paix fait, agit, travaille avec ses mains; elle confectionne de ses mains et avec son cœur des relations d’amitié, de solidarité et de respect mutuel. Elle met la main à la pâte et s’engage dans les initiatives qui bâtissent ce Royaume de justice et de paix annoncé par Jésus. Elle travaille à la promotion de la paix et de la non-violence en favorisant l’écoute, la rencontre et le dialogue comme nous le rappelle le Synode sur la synodalité.
Après avoir vécu une crise sanitaire mondiale qui n’est pas terminée et qui a révélé une fois de plus notre vulnérabilité et ébranlé ces certitudes trop souvent erronées et superficielles avec lesquelles nous érigeons nos plans d’actions, nos prédictions, nos projets et nos priorités, voilà que nous connaissons les ravages de guerres horribles en Ukraine, au Yémen et dans d’autres pays du monde. Ces dernières déstabilisent l’échiquier mondial et provoquent une inflation mondiale particulièrement désastreuse pour les pays pauvres et les pauvres de notre pays. « Nous ressentons vivement le besoin de reprendre entre nos mains la vie avec ses espoirs, ses rêves et ses efforts », comme le dit le pape François. L’heure n’est pas à la plainte ou à la lamentation, mais à une inflation de générosité et d’action. Le Royaume de Dieu nous appelle à l’engagement et compte sur nos mains, des mains ouvertes et prêtes à se salir pour bâtir des communautés vivantes et des familles unies, pour construire une société et une maison commune où « justice et paix s’embrassent » (Ps 84,11). Charte du Royaume, les Béatitudes sont là pour nous aider à nous relever et à reprendre la route lorsque l’espérance chancelle ou semble étrangère à nos vies. Vivant dans la logique exigeante des Béatitudes, le disciple-missionnaire trace des chemins d’espérance. Alors, cette année, pour créer le bonheur, j’ai des mains qui bâtissent le Royaume.
Mgr Noël Simard, évêque de Valleyfield