Journée mondiale de prière pour la Création
1er septembre
Loué sois tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la Terre,
qui nous porte et nous nourrit, qui produit la diversité des fruits,
avec les fleurs diaprées et les herbes.
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Célébrations liturgiques
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Messes télévisées
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Les Saints du jour - 30 août

Sainte Jeanne Jugan,
fondatrice des Petites sœurs des Pauvres
Sainte Jeanne Jugan, en religion sœur Marie de la Croix, née à Cancale le 25 octobre 1792, et morte à Saint-Pern le 28 août 1879, est une religieuse française, fondatrice de la congrégation des Petites Soeurs des pauvres. Elle fonda à Saint-Servan un institut qui, depuis, n'a cessé de prospérer. Elle a été béatifiée en 1982
par Jean-Paul II
et a été canonisée par Benoit XVI le 11 octobre
2009
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Saints Félix, prêtre, et Audacte, martyrs
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Haendel : histoire d’une vive passion
Haendel, après plusieurs années de gloire italienne et anglaise, frappe un mur. Il vit en débauché, ne compose plus. La dépression l’envahit ainsi qu’un fort sentiment de vide. Les évènements se succèdent ; une attaque cérébrale le frappe de plein fouet.
C’est par la suite, à l’âge de 56 ans, qu’il est mis en contact avec un livret regroupant plusieurs extraits de la Bible : l’annonce du Christ par le prophète Isaïe, des textes de Zacharie, de saint Luc, de saint Mathieu, de saint Jean, du livre de Job… Sa lecture le surprend, le laisse perplexe. Cet état de béatitude ne dure pas longtemps.
Il s’assied presque aussitôt à sa table de travail et compose, en aussi peu que vingt-cinq jours, le fabuleux oratorio intitulé Le Messie, dont les notes exceptionnelles nous parviennent encore aujourd’hui. Ce travail relève pratiquement du miracle ; on dit d’ailleurs qu’il n’a pu le composer seul, qu’une main guidait son travail. L’écriture du Messie s’est peu à peu transformée en acte de foi et de conversion.
Le compositeur est témoin de la grandeur de Dieu : « Dieu m’a rendu visite. En écrivant l’Alléluia, j’ai cru voir le ciel s’ouvrir et Dieu paraitre devant moi. » La première représentation de son œuvre est un vif succès.
Le compositeur décide de verser tous les profits de la première représentation du Messie à des œuvres de charité. « J’ai été moi-même très malade, et maintenant je suis guéri. J’étais prisonnier, et j’ai été délivré. » Il n’est pas difficile de croire ceux qui l’ont côtoyé lorsqu’ils le décrivent comme un homme extrêmement généreux et charitable.
Sa foi s’épanouit et l’accompagne dans la maladie qui le gagne. Sur son lit de mort, il demande à ce qu’on lui lise des psaumes et des extraits de la Bible. On l’entend, à plusieurs reprises, exprimer le souhait de s’éteindre le jour où l’Église célèbre la passion du Christ. Il est exaucé. Haendel s’éteint le Vendredi saint de l’an 1759. Sur son tombeau, on peut lire : Je sais que mon Rédempteur est vivant.
Tiré d’un texte de Frédérique Francoeur, La foi composée, publié dans Le Verbe, août 2020