Célébrations liturgiques

 


MESSAGE DE MGR NOËL SIMARD

 POUR L’AVENT 2023

VIENS SEIGNEUR! MONTRE-NOUS TON VISAGE


Viens Seigneur! Cette demande exprime notre attente, notre désir profond et sincère d’accueillir Jésus notre Sauveur. Cette venue de Dieu en Jésus est le fondement de notre espérance qui nous soutient dans les épreuves et les malheurs qui frappent notre humanité blessée par tant de guerres, de haine et de violence. Viens Seigneur! Viens nous apprendre la patience lorsque nous doutons de Ta présence et de l’édification de ton Royaume de paix, de justice et d’amour.  Viens nous aider à voir les signes de ce Royaume à travers tous les gestes de solidarité, de partage, d’entraide, d’écoute et de réconciliation qui se vivent ici et dans le monde. Aide-nous à garder courage car tu continues à venir parmi nous.

Montre-nous ton visage! En Jésus, à travers Sa parole, Sa présence et Sa vie, tu nous as, Seigneur, révélé ton visage d’un Dieu amour. De tout temps, les humains ont voulu voir ton visage.  N’est-ce pas là le désir ardent et lancinant qui parcourt les Écritures et qu’ont si bien exprimé les Psaumes et les prophètes!  Et toi, Seigneur Jésus, en naissant dans la pauvreté et le dénuement, en mourant dépouillé sur la croix, tu nous as dévoilé le vrai visage de Dieu qui n’est pas dans la domination et la toute-puissance mais dans la fragilité, la faiblesse, la tendresse et l’amour.  Encore cette année, tu nous offres ce temps de l’Avent pour mieux reconnaître ton visage, un visage qui sauve, qui console, qui rayonne de joie et qui rend les choses possibles.


 Tu nous invites à être davantage un reflet de ton visage. Et comment?  En étant source de libération, en vivant libres et en aidant les autres à vivre libres, libres de la peur, de la haine, de l’indifférence ou du repli sur soi.  En consolant ceux et celles qui pleurent ou qui n’ont plus de larmes, tant les atrocités actuelles et les catastrophes naturelles ont asséché leurs larmes. En semant la joie et en la trouvant dans les choses ordinaires et communes de la vie quotidienne, comme un repas partagé en famille ou entre amis, un geste d’entraide, de partage ou de gratuité. C’est trouver cette joie en Jésus qui est la lumière dans les ténèbres, le Jour qui prend la relève de la nuit.  En construisant le Royaume de Dieu par le partage et la solidarité avec les personnes démunies et celles qui ploient sous le fardeau de la famine, de l’insécurité économique ou la menace de la violence ou de la terreur.  Rappelons-nous que nous ne pouvons attendre et passer en ce monde en dormant.  N’est-ce pas que Dieu nous fait voir son visage dans tous ces efforts qui sont faits pour sauver notre planète de la dégradation, tous ces projets de développement parrainés par Développement et Paix et Caritas international, tous ces soins de santé apportés par Médecins sans frontières,  tous ces gestes de soutien offerts par l’Aide à l’Église en détresse, la Guignolée, Centraide, le Café des deux pains, la Popote roulante, La Maisonnée, l’autobus pour les itinérants, la collecte de vêtements et de produits sanitaires, etc. 


En ce temps de l’Avent, temps de conversion, d’attente et de vigilance, acceptons de prendre le chemin de la tendresse et de la faiblesse de l’amour qui saura faire fondre nos résistances. Prenons résolument le chemin de la vie qui passe par la confiance, la patience, l’humilité, le don de soi et l’amour.  Dans son homélie de la messe de clôture du synode le 29 octobre dernier, le pape François a rappelé qu’aimer se fait à travers l’adoration et le service. Tout en insistant sur la nécessité pour l’Église d’être une Église en service de tous, et spécialement des derniers, le pape François a lancé un appel à « lutter contre les idolâtries de la vanité personnelle, de la soif du succès, de l’affirmation de soi à tout prix et de l’avidité pour l’argent ».  Et cela ne pourra advenir, dit le pape, que si nous revenons à l’adoration, que si l’Église est adoratrice.  En cette période liturgique de l’Avent, consacrons chaque jour du temps pour l’intimité avec Jésus qui saura nous purifier, nous transformer et nous renouveler par le feu de son Esprit.  Ce n’est qu’en levant les bras vers Dieu, individuellement et communautairement, ce n’est qu’en servant par et avec amour, que nous montrerons le visage de Dieu à tous ceux et celles qui, comme nous, veulent voir son Visage.

 



Nos sincères condoléances à la famille de



Mme Adeline St-Pierre, 78 ans,

épouse de M. André Tellier.